Here is a french account of the portuguese army circa 1655-56 from the Memories of d'Ablancourt.
Et voici quelques éléments sur l'armée portugaise vers 1655-56, extraits des Mémoires de d'Ablancourt.
Et voici quelques éléments sur l'armée portugaise vers 1655-56, extraits des Mémoires de d'Ablancourt.
All the cavalry in this country are cuirassiers & chevaux légers companies, which differ only in dignity & country ; the King gives the bread all year round to riders, and barley & straw to horses, except in the spring that it gives fodder in money in order to put the horses in the green, which restored them perfectly. They have few infantry regiments maintained all year ; some auxiliary regiments are raised when necessary, who are given the bread all the time they are used, each other & are very prone to disband; the details of the infantry is beautiful but too long ; I would just say that the bread given to them is bigger & better than in other countries ; there are shops maintained for each regiment, that carry the water to be distributed to soldiers in the operation & in the camp ; without it they could not withstand the high heat in a country where people walk all day without finding water. Although all these soldiers go on campaign by force, they fight very well ; on the wings of their battalions there are usually 4 or 5 rows of musketeers, whose muskets resemble small arquebuses, and use of bullets of twelve to the pound ; with time, good sergeants, alferez, majors & assistants majors are taken from these militias.
La disette de chevaux a donné lieu à de grands règlements pour la cavalerie, dont je crois que je ne ferais pas mal de dire quelque chose, aussi bien que de l’infanterie. Chaque capitaine de cavalerie est responsable des chevaux de sa compagnie ; s’ils meurent dans l’occasion, le Roi les paye, à un prix assez modique, & si le capitaine en met de nouveaux, du moment qu’ils sont marqués à l’oreille, numérotez au col, & désignés sur le Registre des Commissaires, il apporte un écu par mois de profit à son maître : il y a du bon et du mauvais dans ce règlement. Toute la cavalerie ne consiste en ce pays là qu’en compagnies de cuirassiers & de chevaux légers, qui ne diffèrent qu’en dignité & en pays, le Roi donne toute l’année le pain aux cavaliers, & l’orge & la paille aux chevaux, excepté au printemps que l’on donne le fourrage en argent, afin de pouvoir mettre les chevaux au vert, ce qui les rétablit parfaitement bien. Ils ont peu de régiments d’infanterie entretenus toute l’année ; on en lève d’auxiliaires dans le besoin, à qui on donne le pain tout le temps qu’on s’en sert, les uns & les autres sont fort sujets à se débander ; le détail de cette infanterie est beau mais trop long, je me contenterais de dire que le pain qu’on leur donne est plus gros & meilleur qu’en d’autres pays, il y a des boutiques entretenues pour chaque régiment, qui portent l’eau qu’on distribue aux soldats dans la marche & dans le camp ; sans cela ils ne pourraient résister aux grandes chaleurs dans un pays où l’on marche tout un jour sans trouver de l’eau. Quoique tous ces fantassins n’aillent que par force en campagne, ils se battent parfaitement bien ; sur les ailes de leurs bataillons il y a ordinairement 4 ou 5 files de mousquetaires, dont les mousquets ressemblent à de petites arquebuses à croc, & se servent de balles de douze à la livre *: on tire avec le temps de ces milices de bons sergents, des alferez, des majors & aides-majors. Les dignités parmi les Portugais tiennent lieu de principale solde, un capitaine d’infanterie qu’on ne paye point, sera fort content si on lui donne une compagnie de chevaux légers, puis selon qu’il a de mérite ou de crédit, il passe plus ou moins vite par les charges de capitaine de cuirasses, de commissaire général, de mestre de camp d’infanterie, de lieutenant général de cavalerie, de général de l’artillerie d’une petite province, & ensuite d’une plus considérable, & quand tous ces postes sont remplis, on donne de ces charges ad honores. (…)
Les Portugais marchèrent donc à ce dessein au mois de juin de l’année 1658 avec 16 000 hommes de pied & 5 000 chevaux sous la conduite de Jean Mendez de Vasconcelos, du Conseil de Guerre, qui avait servi autrefois en Flandres dans les troupes espagnoles. (…)
Les Portugais marchèrent donc à ce dessein au mois de juin de l’année 1658 avec 16 000 hommes de pied & 5 000 chevaux sous la conduite de Jean Mendez de Vasconcelos, du Conseil de Guerre, qui avait servi autrefois en Flandres dans les troupes espagnoles. (…)
* Les Portugais semblent donc avoir gardé l'habitude espagnole de déployer deux garnisons d'arquebusiers, en quelques files, de chaque côté du bloc de piques, en plus des manches de mousquetaires.
Interesting, we do not know very much about them. But their bread is better. Le Restaurateur!
RépondreSupprimerFrémont d'Ablancourt refers mailny to the Portuguese army of the late 1650s and 1660s. His Mémoires are a valuable source, though the narrative contains several errors when it comes to certain details of the battles.
RépondreSupprimerCongratulation on your blog!
JPF
Thank you JPF
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