Cuirassier vers/circa 1635. Aquarelle de K.A. Wilke.Here is a view of the franco-savoyard army at the siege of Valenza, december of 1635.
Voici un aperçu de l'armée franco-savoyarde au siège de Valence (Valenza), en décembre 1635 :
Armée du duc de Savoie (Victor-Amédée)
Infanterie :
- Régiment savoyards de Manthou, de Val d’Isère, de Reffian (600 hommes), de Maffet, régiments Marolles, de Bois-David et de la Tour.
Cavalerie:
- Cuirassiers de la garde(1), archers de la Garde, arquebusiers à cheval (ou carabins) de la garde.
- Compagnie des gardes de madame Royale (Christine de France), des gardes du marquis de Ville (arquebusiers à cheval).
- Escadron de Savoie, compagnie de carabins de Clauda (2).
- Cavalerie piémontaise et italienne sous Fleury, 300 cavaliers piémontais du marquis de Piannezze.
(1) Souvigny nous apprend, dans ses Mémoires, que Olivier de Castelan, sergent de bataille à l’attaque du Pas-de-Suse, leva en 1635 pour le duc de Savoie un régiment de cuirassiers.
(2) Petite anecdote me provenant de Jean-Dominique dit le Corbeau : l'infanterie de Savoie méprisait les Carabins. Par dérision, les fantassins les surnommaient "Varabins", ce qui traduit en bon français signifiait "on verra bien".
Armée du duc de Parme, dont je n'ai pas le détail. Il ne s'agissait probablement que d'un seul régiment d'infanterie et de quelques compagnies de cuirassiers.
Infanterie : 1 200 hommes
Cavalerie: 300 chevaux
Armée d’Italie du maréchal Créquy, en avril-mai 1635 :
Lieutenant-général : maréchal de Créquy.
Maréchal de camp : monsieur de Varennes
Régiments d’infanterie de Sault, Montausier, Bourg-de-l’Espinasse, Aiguebonne, Piles (licencié en 1636), Mane, Phalsbourg (Lorraine), Ferron et Vernatelle. Puis Alincourt (Lyonnais), Maugiron (Auvergne).
Cavalerie : compagnies de cavalerie de Boissac, Beauvais, Plésian, Valavoire, la Marcouse, Cornu, Saint-Georges, quatre compagnies de dragons (Bouillac), compagnies de gendarmes de Créquy et d’Alincourt (de 100 chevaux chacune).
Renforts parvenus en octobre 1635 : régiments d’infanterie d’Urfé, de Roquefeuille, Roure, Couisson et Saint-Paul. Puis, Savines, et, en mars 1636, Montgaillard. Régiments de cavalerie Sauveboeuf et Ferron.
Janvier 1636 : ordre d’envoyer trois régiments d’infanterie en Italie : Virville, Urfé et Florinville (Lorrain).
Selon Louis XIII, l’armée d’Italie est composée de 10 000 hommes de pied et 2 000 chevaux fin juin 1635.
Au commencement d’octobre de ladite année (1635), il nous arriva un renfort des régiments de cavalerie de Sauveboeuf et Ferron, et des régiments d’infanterie d’Urfé, de Roquefeuille, Roure, Couisson et Saint-Paul. (Mémoires de Souvigny) Souvigny raconte par ailleurs que, vers Octobre-Novembre, Son Altesse fit loger M. de Varenne, maréchal de camp (à Candie), et moi, aide de camp, avec les régiments d’infanterie de Saint-Paul, Ferron et Mane, escadron de Savoie, la cavalerie et infanterie du duc de Parme, et s’en alla loger avec le reste de l’armée à Val-de-Sartirane et Brême. (…)
Quelques éléments concernant le siège de Valence (The Valenza's Siege) :
Relation de la part du duc de Créquy, de tout ce qui s’est passé au siège de Valence, décembre 1635 (Richelieu, Mémoires pour l’Histoire) :
Le duc de Créquy, encore qu’il n’eut, lorsqu’il reçu l’ordre d’entrer en Milanais, que 6 compagnies de cavalerie, 300 chevaux de monsieur de Savoie, commandés par le sieur de Fleury, & 7 à 8 000 hommes de pied, ne laissa de se mettre en campagne le 15 août. (…) Les ennemis s’avancèrent avec 24 compagnies de cavalerie. L’armée étant arrivée devant Valence le 9 de septembre, & le duc de Parme le 10 (monsieur de Savoie avait fait espérer que ses troupes seraient prêtes le premier dudit mois)… Avant-garde de l’armée savoyarde : marquis de Ville.
Relation du duc de Savoie pour faire voir que ledit siège de Valence a été entrepris contre son avis :
Son Altesse Royale y envoya 3000 hommes de pied avec l’escadron de Savoie et quelques autres compagnies de chevaux légers sous la conduite du marquis de Ville, maréchal de camp de ses armées, & lieutenant général de la cavalerie piémontaise, de quelques compagnies de cavalerie française, & de 2 régiments d’infanterie que le sieur duc de Créquy lui envoya…
(2) Petite anecdote me provenant de Jean-Dominique dit le Corbeau : l'infanterie de Savoie méprisait les Carabins. Par dérision, les fantassins les surnommaient "Varabins", ce qui traduit en bon français signifiait "on verra bien".
Armée du duc de Parme, dont je n'ai pas le détail. Il ne s'agissait probablement que d'un seul régiment d'infanterie et de quelques compagnies de cuirassiers.
Infanterie : 1 200 hommes
Cavalerie: 300 chevaux
Armée d’Italie du maréchal Créquy, en avril-mai 1635 :
Lieutenant-général : maréchal de Créquy.
Maréchal de camp : monsieur de Varennes
Régiments d’infanterie de Sault, Montausier, Bourg-de-l’Espinasse, Aiguebonne, Piles (licencié en 1636), Mane, Phalsbourg (Lorraine), Ferron et Vernatelle. Puis Alincourt (Lyonnais), Maugiron (Auvergne).
Cavalerie : compagnies de cavalerie de Boissac, Beauvais, Plésian, Valavoire, la Marcouse, Cornu, Saint-Georges, quatre compagnies de dragons (Bouillac), compagnies de gendarmes de Créquy et d’Alincourt (de 100 chevaux chacune).
Renforts parvenus en octobre 1635 : régiments d’infanterie d’Urfé, de Roquefeuille, Roure, Couisson et Saint-Paul. Puis, Savines, et, en mars 1636, Montgaillard. Régiments de cavalerie Sauveboeuf et Ferron.
Janvier 1636 : ordre d’envoyer trois régiments d’infanterie en Italie : Virville, Urfé et Florinville (Lorrain).
Selon Louis XIII, l’armée d’Italie est composée de 10 000 hommes de pied et 2 000 chevaux fin juin 1635.
Au commencement d’octobre de ladite année (1635), il nous arriva un renfort des régiments de cavalerie de Sauveboeuf et Ferron, et des régiments d’infanterie d’Urfé, de Roquefeuille, Roure, Couisson et Saint-Paul. (Mémoires de Souvigny) Souvigny raconte par ailleurs que, vers Octobre-Novembre, Son Altesse fit loger M. de Varenne, maréchal de camp (à Candie), et moi, aide de camp, avec les régiments d’infanterie de Saint-Paul, Ferron et Mane, escadron de Savoie, la cavalerie et infanterie du duc de Parme, et s’en alla loger avec le reste de l’armée à Val-de-Sartirane et Brême. (…)
Quelques éléments concernant le siège de Valence (The Valenza's Siege) :
Relation de la part du duc de Créquy, de tout ce qui s’est passé au siège de Valence, décembre 1635 (Richelieu, Mémoires pour l’Histoire) :
Le duc de Créquy, encore qu’il n’eut, lorsqu’il reçu l’ordre d’entrer en Milanais, que 6 compagnies de cavalerie, 300 chevaux de monsieur de Savoie, commandés par le sieur de Fleury, & 7 à 8 000 hommes de pied, ne laissa de se mettre en campagne le 15 août. (…) Les ennemis s’avancèrent avec 24 compagnies de cavalerie. L’armée étant arrivée devant Valence le 9 de septembre, & le duc de Parme le 10 (monsieur de Savoie avait fait espérer que ses troupes seraient prêtes le premier dudit mois)… Avant-garde de l’armée savoyarde : marquis de Ville.
Relation du duc de Savoie pour faire voir que ledit siège de Valence a été entrepris contre son avis :
Son Altesse Royale y envoya 3000 hommes de pied avec l’escadron de Savoie et quelques autres compagnies de chevaux légers sous la conduite du marquis de Ville, maréchal de camp de ses armées, & lieutenant général de la cavalerie piémontaise, de quelques compagnies de cavalerie française, & de 2 régiments d’infanterie que le sieur duc de Créquy lui envoya…
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