Ottavio Piccolomini fut nommé, vers 1627-28, commandant de la Garde du corps de Wallenstein.
L'établissements des Gardes du corps à cheval est alors de 4 compagnies : une de lanciers cuirassés, une d'arquebusiers à cheval, une de dragons et une de Croates. Chaque compagnie comptait 100 à 150 chevaux. Une lettre de Wallenstein à Piccolomini, datant du 20 février 1628 parle d’une compagnie d’arquebusiers à cheval forte de 150 chevaux (à transformer en 2 compagnies de 100 chevaux), d’une compagnie de 150 dragons (à transformer en 2 compagnies de 100 chevaux).
Selon un règlement de Piccolomini, datant du 28 octobre 1628, les lanciers portaient une casaque en tissu de Pannonie à revers noirs et garnitures de soie rouge, et de gros boutons filés (übersponnenen) de soie. Ils portaient l’armure complète et la lance à pointe de fer avec étendard en soie légère de couleur or, et une houppe au bout de la lance. Les casaques des 14 sous-officiers sont ornées de garnitures en or et de boutons ouvragés (verziert) ; les parements des manches sont rouge carmin. Les quatre trompettes portaient des lacets de soie rouge de Turquie (Verschnürung auß roter türkischer Seide).
Les arquebusiers avaient un uniforme similaire. Ils ne portaient ni l’armure ni la lance, mais seulement un casque de fer (Kassette), une carabine, un poulverin, un sac à balles et une bandoulière rouge. Cette compagnie avait aussi 14 officiers et quatre trompettes.
Les dragons portaient le mousquet et étaient équipés pour le reste comme les arquebusiers.
Les Croates portaient des casaques à gros boutons ronds et avec franges (fransen) et passementeries (passamenten), un chapeau de fourrure rouge, une bandoulière rouge. Ils étaient armés de carabines.
L’équipement de ces quatre compagnies avait coûté 22 710 thalers, les plus coûteux étant les lanciers, les moins coûteux les dragons.
L'établissements des Gardes du corps à cheval est alors de 4 compagnies : une de lanciers cuirassés, une d'arquebusiers à cheval, une de dragons et une de Croates. Chaque compagnie comptait 100 à 150 chevaux. Une lettre de Wallenstein à Piccolomini, datant du 20 février 1628 parle d’une compagnie d’arquebusiers à cheval forte de 150 chevaux (à transformer en 2 compagnies de 100 chevaux), d’une compagnie de 150 dragons (à transformer en 2 compagnies de 100 chevaux).
Selon un règlement de Piccolomini, datant du 28 octobre 1628, les lanciers portaient une casaque en tissu de Pannonie à revers noirs et garnitures de soie rouge, et de gros boutons filés (übersponnenen) de soie. Ils portaient l’armure complète et la lance à pointe de fer avec étendard en soie légère de couleur or, et une houppe au bout de la lance. Les casaques des 14 sous-officiers sont ornées de garnitures en or et de boutons ouvragés (verziert) ; les parements des manches sont rouge carmin. Les quatre trompettes portaient des lacets de soie rouge de Turquie (Verschnürung auß roter türkischer Seide).
Les arquebusiers avaient un uniforme similaire. Ils ne portaient ni l’armure ni la lance, mais seulement un casque de fer (Kassette), une carabine, un poulverin, un sac à balles et une bandoulière rouge. Cette compagnie avait aussi 14 officiers et quatre trompettes.
Les dragons portaient le mousquet et étaient équipés pour le reste comme les arquebusiers.
Les Croates portaient des casaques à gros boutons ronds et avec franges (fransen) et passementeries (passamenten), un chapeau de fourrure rouge, une bandoulière rouge. Ils étaient armés de carabines.
L’équipement de ces quatre compagnies avait coûté 22 710 thalers, les plus coûteux étant les lanciers, les moins coûteux les dragons.
Il existe quelques informations sur les étendards de ces quatre compagnies de Leibgarde. Ils avaient à l'origine tous un motif et une devise différente :
- Le premier étendard portait un soleil éclairant de ses rayons un croissant de lune, avec la devise : Mutuando splendorem, stellis splendidior.
- Le second devait représenter un lion attaquant des anmaux qui s’échappent, avec la devise : “omnia vincit” ou “omnia cedant”.
- Le troisième étendard devait représenter un lion pointant sa patte vers une roue ou une boule, symbole du bonheur; avec la devise : “mea haud luditur unguis”.
- Le quatrième étendard représente Énée (Äneas) qui délivre son père Anchise des ruines fumantes de Troie avec la devise : “per tela per ignes”.
- Il existait un cinquième étendard représentant un navire pourvu de soldats, qui s'approche d'une étoile au-dessus d'une montagne. Cette image doit représenter Piccolomini et sa compagnie, se fiant à son général (l’étoile), rejoindre le port où il trouvera honneur et distinction.
Sur ces étendards étaient aussi écrites ces signatures AFD ou VDF (Albertus Friedlandie Dux ou Alberto Vallestein Duca di Fridlandt), et FS (Ferdinand II).
- Le premier étendard portait un soleil éclairant de ses rayons un croissant de lune, avec la devise : Mutuando splendorem, stellis splendidior.
- Le second devait représenter un lion attaquant des anmaux qui s’échappent, avec la devise : “omnia vincit” ou “omnia cedant”.
- Le troisième étendard devait représenter un lion pointant sa patte vers une roue ou une boule, symbole du bonheur; avec la devise : “mea haud luditur unguis”.
- Le quatrième étendard représente Énée (Äneas) qui délivre son père Anchise des ruines fumantes de Troie avec la devise : “per tela per ignes”.
- Il existait un cinquième étendard représentant un navire pourvu de soldats, qui s'approche d'une étoile au-dessus d'une montagne. Cette image doit représenter Piccolomini et sa compagnie, se fiant à son général (l’étoile), rejoindre le port où il trouvera honneur et distinction.
Sur ces étendards étaient aussi écrites ces signatures AFD ou VDF (Albertus Friedlandie Dux ou Alberto Vallestein Duca di Fridlandt), et FS (Ferdinand II).
Source : Die Piccolomini-Regimenter Wahrend Des 30jahrigen Krieges (Le régiment Piccolomini lors de la guerre de Trente ans), d’Otto Elster
A coute beaucoup thalers d'argent avant que l'inflation.
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