vendredi 30 octobre 2009

Gendarmes de Monsieur (d'Orléans)


Deux textes intéressants (échanges entre Louis XIII et Gaston d'Orléans) qui sont à l'origine de la création des Gendarmes et Chevau-légers de Monsieur.

Here are two interesting texts about the raisong of the Gendarmes & Chevaux-légers of Monsieur.

Accord fait à Escouen entre Louis XIII et son frère Gaston, le 1er octobre 1634.
Le roi, Lui accorde, en outre, l’entretien de sa compagnie de gendarmes, composée de cent maîtres, que Sa Majesté fera mettre sous le nom du sieur de Puylaurent, et qu’elle permet être récompensée par lui si Monsieur le trouve bon, celle de ses chevaux-légers, composée d’autant et commandée par le sieur d’Elbene, lesquelles deux compagnies de gendarmes et chevaux-légers, Sa Majesté entend être levées à l’ordinaire aussitôt que Monsieur entrera en France, au nombre de cent chacune, pendant l’espace de deux mois, après lequel temps il n’en pourra servir que cinquante de chacune près de ladite personne de Monsieur, aux lieux où sa majesté lui permet maintenant de demeurer, et ce jusqu’à ce que de son propre mouvement il se rapproche et revienne à la cour, et en outre l’entretien de ses Gardes Françaises et Suisses pour servir ainsi qu’ils sont accoutumé.

Réponse du Roy aux affaires de Monsieur, en 1635 (le 25 février).
Monsieur supplie le Roy (…) que sa compagnie de gendarmes soit à deux cent maîtres et aille servir pour être en état de mieux servir ès armées de sa majesté.
Réponse du roi :
Accordé, et ne doute pas que la compagnie ne serve bien dans mes armées.

Agreement made between Louis XIII and his brother Gaston, at Escouen, 1st of October 1634.
Moreover he (the king) granted him the maintenance of his company of gendarmes, composed of one hundred masters, that His Majesty will save under the name of Sieur Puylaurent, and it can be rewarded by him so good is Monsieur, that his chevaux-légers, composed the same number and commanded by the Sieur d'Elben, wich two companies of gendarmes and chevaux-légers, His Majesty will be raised as usual as soon as Monsieur will enter in France, numbering cent each, while the space of two months, after which time it will serve only fifty of each with Monsieur, to places where his majesty now allows him to remain until such time as it will close and return to the court, and also maintaining its French and Swiss Guards to serve and they are accustomed.

The king’s response to cases of Monsieur, in 1635 (February 25).
Monsieur begs the king (...) that his company of gendarmes would be of two hundred masters and will serve in a better service in the armies of his majesty.
King's reply:
Granted, and confident that the company will serve well in my armies.

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