In 1631, following the disaster of Breitenfeld, Wallenstein gives up the Imperial Army. Count Galeazzo Gualdo Priorato, who served both in the Imperial ans Swedish armies, relates this episode : "He said how ha wanted to be obeyed, and ordered each to his duties. Among other ordinances, he settled that the army would now wear red scarves, and forbade any other color under pain of death. (...) He forbade, under pain of incurring his displeasure, the cavalry, from the private to colonel, of ever being without boots or spurs, to infantry officers to wear boots."
En 1631, suite à la catastrophe de breitenfeld, Wallenstein remet sur pied l’armée Impériale. Voici comment le comte Galeazzo Gualdo Priorato, qui a servi aussi bien dans l'armée impériale que suédoise, raconte cet épisode:
"Comme Walstein était un homme difficile & singulier, il déclara de quelle manière il voulait être obéi, & prescrivit à un chacun ses devoirs. Entre autres ordonnances il régla que l’armée dorénavant porterait des écharpes rouges, & défendit toute autre couleur sous peine de la vie. (…) Il défendit, sous peine d’encourir sa disgrâce, à la cavalerie depuis le soldat jusqu’au colonel d’être jamais sans bottes ni éperons, aux officiers d’infanterie d’en porter (…). Isolani fut en Croatie & dans la Hongrie lever de la cavalerie, & pour ce service il fut fait à son retour général de toutes les troupes légères. Les capitaines chargés de recruter se partagèrent : les uns furent en Moravie, d’autres en Silésie, dans l’Autriche, la Styrie, la Carinthie, enfin partout où ils comptaient de trouver des hommes désœuvrés & enclins au métier des armes; En sorte que de quelque côté qu’on portât ses pas, on n’entendait que tambours & trompettes, on ne voyait que gens de bonne volonté courir en foule s’enrôler sous les drapeaux de l’empereur. La plupart venaient tout équipés se rendre aux enrôleurs, perçant la foule du petit peuple qui les entourait & dont les cris de joie passaient alors pour le présage assuré de la ruine des Suédois. Une grande partie de la cavalerie était sans cuirasses & les avait perdues dans les déroutes passées, & surtout à la journée meurtrières de Lepzig. Walstein en tira quantité de Lombardie. Les marquis Jules-Rangoni & Corneille-Bentivoglio & quelques autres seigneurs italiens qui avaient du crédit en ce pays-là furent chargés de la commission. Des colonels envoyèrent même pour leur compte des gens en Italie faire emplettes d’armes, ne regardant point à la dépense, pourvu qu’ils eussent rempli les vues du général. Le plan de Walstein était d’entrer en campagne muni d’un grand nom & pourvu de tout ce qui est nécessaire dans l’armée. Il traita avec Sigismond pour un corps de troupes polonaises. Tersica ou Terzky, beaufrère du général & un des plus riches seigneurs de la Bohême fut chargé de la négociation. Il n’eut pas de peine à trouver de l’argent, & rassembla 3 000 chevaux & 4 000 recrues de différentes nations. Wallenstein fit généraux de l’artillerie impériale les comtes de Galas, Mansfeld, Aldringer & Montecuccoli ; & en leur conférant cet emploi honorable, il leur recommanda fortement de rétablir leurs vieux régiments & de les augmenter de quelques compagnies. Messieurs de Schaumbourg, Holck, Officutz, Haraucour, Merode, Cronenberg, Deffurt & Sparr furent faits sergents-majors de bataille, titre qui donne le droit en Allemagne de commander aux colonels & dont la fonction est de ranger l’armée dans un jour d’action. Ils reurent tous des commissions de Walstein qui les autorisaient à faire autant de recrues qu’ils pourraient. Cherchant tous à se conserver les bonnes grâces du général, aucun d’eux ne regarda à la difficulté de trouver des hommes propres à porter les armes, dans des pays dépeuplés & où il en coûtait souvent plus de 25 écus d’Allemagne pour l’engagement d’un simple fantassin. Walstein donna des patentes d’enrôleur à qui en voulut, fit même de riches avances aux officiers, & nomma les villes qui devaient servir d’entrepôt. “Un prince, disait-il, qui veut faire des conquêtes, avoir des alliés sûrs & ne rien craindre de ses ennemis, doit pouvoir faire en quelques mois ce qui demanderait des années, & pour cela il faut de grandes armées.” Il ne regardait pas à la taille de ceux qui venaient s’offrir. Son but était d’amasser des hommes. S’il ne trouvait pas assez d’officiers intelligents pour commander ces nouvelles troupes, les vieux capitaines devaient prendre les surnuméraires sous leurs enseignes, & avant d’ouvrir la campagne il comptait renvoyer tout ce qui ne serait pas propre au service. Son sentiment avait toujours été que si l’empereur ne levait que 30 000 hommes, l’électeur de Saxe ou un autre prince avec l’assistance de ses amis en lèverait autant, & qu’aussi longtemps qu’on bataillerait à forces égales ce serait vouloir toujours dépendre de la fortune ; (…) Cent mille hommes, disait-il, suffisent à peine à l’empereur s’il veut assurer la couronne sur sa tête.”
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