Here is the french army at the siege of Salins and Dôle, in Bourgogne (1636, May) according of a newspaper of the era, the Mercure François.
The army consisted of eleven regiments : Conti, Enghien, Picardie, Noailles, Navarre, Tonneins and Nanteuil for the infantry, and La Meilleraye (hungarian), Gassion, Ranzau (German) and one Swedish regiment for the cavalry.
This army was splitted in two corps, one under the prince de Condé (father of the duc d'Enghien) the second under the Marshal La Meilleraye, Grand maître de l'artillerie. You will also find in the french text below the list of the Marechaux de camp of the army.The army consisted of eleven regiments : Conti, Enghien, Picardie, Noailles, Navarre, Tonneins and Nanteuil for the infantry, and La Meilleraye (hungarian), Gassion, Ranzau (German) and one Swedish regiment for the cavalry.
Below : Drawings from Jacques Callot
Ci-dessous : Illustrations de Jacques Callot
Voici l'armée française, en Bourgogne (mai 1636) pour le siège de Salins et de Dôle, d'après le Mercure François (journal de l'époque) :
« Ainsi tout se préparait à la guerre tant par mer que par terre, nos généraux sont commandés de s’en aller à leurs armées. Monsieur le comte de Soissons assembla son armée en Champagne. Le duc de Weimar qui avait passé partie de l’hiver à Paris, en parti le 25 mai, et s’en alla en son quartier de Vezelice en Lorraine, où était son armée. Le cardinal de la Valette partit la semaine précédente pour la sienne, qui était aux environs de Toul. Celle du prince de Condé était sur la frontière de la Franche-Comté où la guerre fut résolue à l’Espagnol. Et quoi que cette comté soit en la protection des suisses par traité fait du vivant du feu roi Henri IV le grand d’heureuse mémoire, et qu’elle ne doive être assaillie des français, néanmoins le roi eut plusieurs justes raisons de se ressentir des infractions faites par les comtois audit traité, comme d’avoir donné retraite à ses ennemis, fourni de vivres et munitions aux armées impériales et lorraines, en quoi ils avaient assez rompu la neutralité. (…) Donc pour venger telles injustes procédures et actes d’hostilité, le roi choisit le prince de Condé pour commander l’armée destinées en Franche-Comté. Il se rend en Bourgogne, y lève des troupes, fait provision de toutes sortes de munitions de guerre et de vivres ; avec lui fut envoyé le marquis de la Meilleraye grand maître de l’artillerie, et pour maréchaux de camp de l’armée étaient le marquis de Coaslin, le marquis de Villeroy, le colonel Ranzau et le sieur Lambert ; outre ceux-ci s’y rendirent le colonel Gassion, le baron de la Tour du Bosse, le marquis de Breauré, le comte de Chabanes, le sieur d’Aubigny, le sieur d’Espenan, les sieurs d’Auradour, de Courselles, de Gerzé, de Chalousset, de Crevan, de Maululet, de Bacalam, de l’Isle, de la Fresnaye, de Fontenay, de Muz, de Brissailles, de la Renouilliere, de Blanquefort, de la Plaine, de Maupertuis, d’Orsigny, de Pedamour, le chevalier de Tavannes, le baron de Couppet, le sieur de Guercy et autres.
L’armée était composée de onze régiments. Infanterie :
Le régiment de Conti.
Le régiment d’Enghien.
Le régiment de Picardie.
Le régiment de Noailles. Le régiment de Navarre.
Le régiment de Tonneins.
Le régiment de Nanteuil.
Cavalerie :
Le régiment de cavalerie hongroise du grand maître de l’artillerie (La Meilleraye).
Le régiment de cavalerie française du colonel Gassion.
Le régiment de cavalerie allemande du colonel Ranzau.
Un régiment de cavalerie suédoise.
Toutes cette armée était partie en deux corps marchant en France-Comté. Le premier commandé par monsieur le prince de Condé. Le second par le grand maître de l’artillerie ; et en cette armée était monsieur de Machault conseiller d’état, comme intendant de la justice. »
L’armée était composée de onze régiments. Infanterie :
Le régiment de Conti.
Le régiment d’Enghien.
Le régiment de Picardie.
Le régiment de Noailles. Le régiment de Navarre.
Le régiment de Tonneins.
Le régiment de Nanteuil.
Cavalerie :
Le régiment de cavalerie hongroise du grand maître de l’artillerie (La Meilleraye).
Le régiment de cavalerie française du colonel Gassion.
Le régiment de cavalerie allemande du colonel Ranzau.
Un régiment de cavalerie suédoise.
Toutes cette armée était partie en deux corps marchant en France-Comté. Le premier commandé par monsieur le prince de Condé. Le second par le grand maître de l’artillerie ; et en cette armée était monsieur de Machault conseiller d’état, comme intendant de la justice. »
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