Suite au message précédent, qui portait sur la bataille de Salces, mais accompagné d'une illustration de la bataille de Leucate, voici l'ordre de bataille français à Leucate, le 28 septembre 1637 (source : le Mercure françois) :
Following the previous message, wich focused on the battle of Salces, but illustrated with the battle of Leucate, here is the french ordre of battle at Leucate, on September 28, 1637 (from le Mercure françois) with light english translation below :
« Sur le projet de cinq attaques, Sainct-Aunès demanda celle qui devait être faite entre la montagne et l’estang, son courage lui ayant fait choisir cette avenue, comme la plus dangereuse et fortifiée, elle lui fut accordée, et pour soutenir son régiment, furent commandées les milices de Narbonne, de Béziers, et du diocese de Castres, la compagnie des volontaires du baron de Leran, & une des dragons de Toulouse, commandée par Calvet. L’attaque de la main-gauche vers un port nommé la Franqui, fut donnée au régiment du Languedoc, soutenu par Jonquières Cauvisson, & le baron de Mirepoix, avec chacun un corps d’infanterie qu’ils avaient amené, ceux-là étaient soutenus par le marquis d’Ambres, avec une troupe de ses amis particuliers au nombre de 150 gentilshommes, soutenu par le sieur Lastronques, guidon des gendarmes du comte de Carmail, qui avait amené 50 maïtres de sa compagnie, & d’Espondillan avec une compagnie de 50 maîtres, que les premières relations ont par erreur logé à la garde du camp ; quoi qu’il ai paru des premiers dans le champ de bataille des ennemis. A la main droite du régiment de Languedoc donna S. André à la tête de son régiment soutenu par les milices de Nîmes, & celle de la ville de Castres, soutenus par la compagnie des gendarmes du duc d’Halluin, commandée par le comte de Vieule, après lequel marchait le comte de Clermont de Lodeve à la tête de soixante gentilshommes. Le régiment de Castelan fut commandé de donner à la droite de S. André, soutenu par un bataillon des milices de Montpellier, et un de celles de Carcassonne, soutenus par le comte d’Aubijoux qui commandait la cornette blanche avec cent gentilshommes, après lesquels marchait le marquis de Mirepoix avec 50 de ses amis, & Moussolens avec même nombre de ses parents, & après Mauleon avec pareil nombre de ses amis tous gentilshommes volontaires. Le régiment de Vitry à la tête duquel était Clermont, Vertillac, & le baron de Murviel, Maistres de Camp des deux régiments, eut l’ordre de donner à la main droite de celui de Castelan, & devait être soutenu d’un corps d’infanterie de Murviel, & celui-ci d’un autre commandé par Valat soutenu par les Gardes du duc d’Halluin, commandés par Andonville, & une compagnie de mousquetaires à cheval de Toulouse, commandée par Catel, soutenue par celle des chevaux légers de Boissat, & celle-ci par le marquis de Saincte-Croix à la tête de sa compagnie, après laquelle marchaient Saussan & Malves, avec deux autres de quarante maîtres. Outre ces troupes destinées pour assaillir les retranchements des ennemis, il en fut réservé plusieurs autres pour la garde du camp, & particulièrement les milices de Lodève & des Cévennes, dont les chefs reçurent un extrême déplaisir de se voir réduits à ce parrage désavantageux, & demeurer oisifs, tandis que le reste des troupes combattaient. Le département des troupes ayant été ainsi désigné, le duc d’Halluin le mit en bataille, & fit distribuer à celles qui faisaient la tête des attaques, nombre d’échelles, de fascines, de picquots & de pailes, pour écheler le retranchement des ennemis, combler les fossés, & faire quelque ouverture à la cavalerie. Et afin qu’il ne manquât rien à la solennité de l’action, il mit quatre canons à la tête des troupes, avec odre de les placer au bord de l’étang de Leucate, à la gauche de la grange des Fenals, pour de là tirer quelques volées dans le camp des ennemis, comme s’il eut été assuré de la victoire, & que pour accomplir la gloire de la bataille, il voulut que l’on put dire que le combat avait été de toutes les forces d’une armée contre une autre, & que le canon avait joué des deux côtés. »
« On the far left of the attack, Saint-Aunès with his regiment, the militia of Narbonne, Béziers & Castres, the company of volunteers de Leran, and one company of dragoons de Toulouse. On the left, against the harbour of la Franqui, the regiment of Languedoc, Jonquières Cauvisson, the baron of Mirepoix, and 150 gentilshommes volunteers, 50 gendarmes of Carmail, & 50 horsemen of d’Espondillan. On the right of the regiment of Languedoc, the regiment of Saint-André followed by the militia of Nimes and Castres with the gendarmes d’Halluin and 60 gentilshommes volunteers of Clermont. On the right of Saint André was the regiment of Castelan with the militia of Montpellier and carcassonne, 100 gentilshommes (the white cornet) of Aubijoux, 50 gentilshommes with the marquis of Mirepoix, 50 gentilshommes with Moussolens and 50 gentilshommes volunteers with Mauleon. Then the regiments of Vitry, Vertillac, Murviel and Valat, and, for cavalry, the guards of Halluin, the musketeers on horse of Toulouse, the chevau-légers of Boissat and Sainte-Croix and 2 compagnies chevau-légers of Saussan & Malves, 40 horsemen each. The militia of Lodève & the Cevennes were to guard the camp. The infantry was supplied with ladders, fascines (…) and supported with 4 guns, on the shore of the pond of Leucate. »
Following the previous message, wich focused on the battle of Salces, but illustrated with the battle of Leucate, here is the french ordre of battle at Leucate, on September 28, 1637 (from le Mercure françois) with light english translation below :
« Sur le projet de cinq attaques, Sainct-Aunès demanda celle qui devait être faite entre la montagne et l’estang, son courage lui ayant fait choisir cette avenue, comme la plus dangereuse et fortifiée, elle lui fut accordée, et pour soutenir son régiment, furent commandées les milices de Narbonne, de Béziers, et du diocese de Castres, la compagnie des volontaires du baron de Leran, & une des dragons de Toulouse, commandée par Calvet. L’attaque de la main-gauche vers un port nommé la Franqui, fut donnée au régiment du Languedoc, soutenu par Jonquières Cauvisson, & le baron de Mirepoix, avec chacun un corps d’infanterie qu’ils avaient amené, ceux-là étaient soutenus par le marquis d’Ambres, avec une troupe de ses amis particuliers au nombre de 150 gentilshommes, soutenu par le sieur Lastronques, guidon des gendarmes du comte de Carmail, qui avait amené 50 maïtres de sa compagnie, & d’Espondillan avec une compagnie de 50 maîtres, que les premières relations ont par erreur logé à la garde du camp ; quoi qu’il ai paru des premiers dans le champ de bataille des ennemis. A la main droite du régiment de Languedoc donna S. André à la tête de son régiment soutenu par les milices de Nîmes, & celle de la ville de Castres, soutenus par la compagnie des gendarmes du duc d’Halluin, commandée par le comte de Vieule, après lequel marchait le comte de Clermont de Lodeve à la tête de soixante gentilshommes. Le régiment de Castelan fut commandé de donner à la droite de S. André, soutenu par un bataillon des milices de Montpellier, et un de celles de Carcassonne, soutenus par le comte d’Aubijoux qui commandait la cornette blanche avec cent gentilshommes, après lesquels marchait le marquis de Mirepoix avec 50 de ses amis, & Moussolens avec même nombre de ses parents, & après Mauleon avec pareil nombre de ses amis tous gentilshommes volontaires. Le régiment de Vitry à la tête duquel était Clermont, Vertillac, & le baron de Murviel, Maistres de Camp des deux régiments, eut l’ordre de donner à la main droite de celui de Castelan, & devait être soutenu d’un corps d’infanterie de Murviel, & celui-ci d’un autre commandé par Valat soutenu par les Gardes du duc d’Halluin, commandés par Andonville, & une compagnie de mousquetaires à cheval de Toulouse, commandée par Catel, soutenue par celle des chevaux légers de Boissat, & celle-ci par le marquis de Saincte-Croix à la tête de sa compagnie, après laquelle marchaient Saussan & Malves, avec deux autres de quarante maîtres. Outre ces troupes destinées pour assaillir les retranchements des ennemis, il en fut réservé plusieurs autres pour la garde du camp, & particulièrement les milices de Lodève & des Cévennes, dont les chefs reçurent un extrême déplaisir de se voir réduits à ce parrage désavantageux, & demeurer oisifs, tandis que le reste des troupes combattaient. Le département des troupes ayant été ainsi désigné, le duc d’Halluin le mit en bataille, & fit distribuer à celles qui faisaient la tête des attaques, nombre d’échelles, de fascines, de picquots & de pailes, pour écheler le retranchement des ennemis, combler les fossés, & faire quelque ouverture à la cavalerie. Et afin qu’il ne manquât rien à la solennité de l’action, il mit quatre canons à la tête des troupes, avec odre de les placer au bord de l’étang de Leucate, à la gauche de la grange des Fenals, pour de là tirer quelques volées dans le camp des ennemis, comme s’il eut été assuré de la victoire, & que pour accomplir la gloire de la bataille, il voulut que l’on put dire que le combat avait été de toutes les forces d’une armée contre une autre, & que le canon avait joué des deux côtés. »
« On the far left of the attack, Saint-Aunès with his regiment, the militia of Narbonne, Béziers & Castres, the company of volunteers de Leran, and one company of dragoons de Toulouse. On the left, against the harbour of la Franqui, the regiment of Languedoc, Jonquières Cauvisson, the baron of Mirepoix, and 150 gentilshommes volunteers, 50 gendarmes of Carmail, & 50 horsemen of d’Espondillan. On the right of the regiment of Languedoc, the regiment of Saint-André followed by the militia of Nimes and Castres with the gendarmes d’Halluin and 60 gentilshommes volunteers of Clermont. On the right of Saint André was the regiment of Castelan with the militia of Montpellier and carcassonne, 100 gentilshommes (the white cornet) of Aubijoux, 50 gentilshommes with the marquis of Mirepoix, 50 gentilshommes with Moussolens and 50 gentilshommes volunteers with Mauleon. Then the regiments of Vitry, Vertillac, Murviel and Valat, and, for cavalry, the guards of Halluin, the musketeers on horse of Toulouse, the chevau-légers of Boissat and Sainte-Croix and 2 compagnies chevau-légers of Saussan & Malves, 40 horsemen each. The militia of Lodève & the Cevennes were to guard the camp. The infantry was supplied with ladders, fascines (…) and supported with 4 guns, on the shore of the pond of Leucate. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire